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Image d'illustration pour : Ligne BHNS Trévoux-Lyon

Ligne BHNS Trévoux-Lyon

Une liaison directe entre le cœur du Val de Saône et le quartier de Lyon Part-Dieu

Ligne BHNS Trévoux-Lyon


Relier sans correspondance le cœur du Val de Saône au centre de Lyon, permettre aux usagers d’emprunter un mode de transport respectueux de l’environnement tout en évitant le stress des embouteillages, créer une plateforme des mobilités dédiée au bus, partagée avec les cyclistes et les piétons, désengorger les axes routiers et accompagner le développement du territoire… Voici quelques-uns des bénéfices attendus grâce à la future ligne de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) Trévoux-Lyon, maillon du futur Service Express Régional Métropolitain (SERM) lyonnais, porté par la Région Auvergne-Rhône-Alpes.

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Pourquoi la solution du "bus à haut niveau de service" plutôt que du tram-train a-t-elle été retenue ?

Après avoir été envisagée pendant un temps par la maîtrise d’ouvrage, l’option de remise en exploitation d’un mode de transport ferré a été écartée pour plusieurs raisons.

D’abord, le nœud ferroviaire de Lyon Part-Dieu est aujourd’hui saturé, ce qui rend techniquement impossible l’accueil d’une nouvelle ligne sans créer une voie supplémentaire. Cette contrainte aurait limité la ligne ferroviaire à la gare de Sathonay-Rillieux, imposant une correspondance pour rejoindre Lyon, ce qui va à l’encontre de l’objectif du projet : offrir une liaison directe, sans ruptures de charge, jusqu’au centre de Lyon.

De plus, la remise en service de la ligne ferroviaire aurait nécessité des investissements très lourds : électrification de la ligne, suppression des 36 passages à niveau, rénovation des viaducs et ponts anciens et la sécurisation des parois rocheuses. Ces travaux, estimés à 400 millions d’euros, auraient aussi impliqué des coûts supplémentaires pour les infrastructures ferroviaires spécifiques. Au-delà du coût, l’impact environnemental aurait été important ; et le mode ferroviaire, plus rigide, aurait limité la flexibilité des arrêts. Contrairement au BHNS, l’ajout de stations supplémentaires au tram-train aurait en effet affecté sa vitesse commerciale, réduisant ainsi la qualité de service.

Le BHNS a donc été choisi comme une solution plus adaptée et flexible, capable de répondre efficacement aux besoins du territoire tout en respectant les contraintes budgétaires. Sa mise en œuvre est 20 à 30 % moins coûteuse que la réhabilitation de la ligne ferroviaire, car le BHNS utilise une plateforme principalement dédiée aux bus, sans les lourdes contraintes liées aux infrastructures ferrées. Le bus offre également une plus grande flexibilité dans le choix de l’emplacement des stations, permettant une desserte fine.  Grâce à des temps d’arrêt courts (20 à 30 secondes) et une fréquence élevée (1 bus toutes les 15 minutes), le BHNS répond aux besoins de mobilité des habitants avec des temps de parcours compétitifs par rapport à la voiture. Ce maillage fin du territoire est l’une des raisons pour lesquelles ce projet est particulièrement attendu par les habitants et les élus locaux.